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Alessandro Vicari, Éco-design. Processus et hypothèses de travail, 2013.

Alessandro Vicari, « Éco-design. Processus et hypothèses de travail », Multitudes, 2013/2 (n° 53), p. 185-190.

Les trois hypothèses de travail évoquées (l’article est très court) sont le réemploi, le bio-mimétisme, le partage (ou “faire avec” la nature).
Ces trois hypothèses sont étayées d’exemples et surtout situées dans un contexte historique, théorique et critique.

« La spécialisation de la connaissance a été à l’origine du paradigme moderne. Cette vision compartimentée du savoir, nécessaire au progrès industriel et technologique, s’est développée par l’affirmation de la méthode scientifique, expérimentale et reproductible, ainsi que par la théorisation d’un espace absolu, homogène, isotrope, infini. Dans ce contexte, un nouvel espace abstrait, l’espace newtonien, se substituait à l’espace naturel, sensible et perceptible, marquant la séparation entre culture et nature. Pendant des millénaires, l’espace naturel, rural, agricole, avait été l’espace du développement de la connaissance empirique et sensorielle, informant l’évolution de la culture matérielle. En rationalisant toutes les formes de relation de l’homme ave la nature, la modernité a imposé une hiérarchie de domination de l’un sur l’autre par le biais de l’intelligence technique, ce qui a progressivement contribué à déposséder l’homme de son milieu tout en reléguant la nature au rôle subsidiaire de stock de ressources, prétendument inépuisable. »

Exemples et références citées dans l’article

Réemploi
Vespa
Baay Xaaly Sene
Droog Design
Frères Campana
Martino Gamper
Atelier d’architecture autogérée
Andrès Jaque
Patrick Bouchain
Bio-mimétisme
Crystal Palace
Christopher Dresser
Giuseppe Penone
George de Mestral (Velcro)
Partage
Tomas Libertiny (Vessel, 2011)
Jan Velthuisen & Ronald Wall
Hubert Duprat

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